Sites touristiques et points d'intérêts

Voici quelques uns des lieux emblématiques de Pollionnay.

Les sites emblématiques

Le château de Pollionnay (privé)

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Il est bâti à flanc de de coteau proche de l'église paroissiale. Le château possède une cour centrale fermée où se trouve le puits. Le mur qui clôt la cour ouvre sur l'extérieur par un double accès : porte cochère et porte piétonne (XIXe). L'aile sud correspond au logis seigneurial. La partie la plus ancienne de l'édifice est la tour principale du donjon qui est en réaliste le clocher d'une église romane disparue. Le château a été racheté en 1941 par Monsieur COLIN. Son fils le restaura et recréa le jardin en 1958 et 1959. Aujourd'hui, le château de Pollionnay offre l'image représentative d'une demeure seigneuriale campagnarde de la fin du Moyen-âge en Lyonnais. Il a été restauré selon les préconisations des Architectes et Paysagistes des Bâtiments de France en 2023, et comprend actuellement les bureaux du promoteur immobilier et des appartements.

L'Église

L'église actuelle est sous le vocable de St Jean-Baptiste. Elle a été reconstruite au XVe siècle. C'est un édifice en pierres du pays qui ont été mises à nu en 1982. La façade antérieure est en pierre de taille de Dardilly, les toitures ont été refaites en tuiles rondes. Quatre cloches garnissent le clocher de l'église. Elles ont été fondues en 1844 par Gédéon Morel. Une date inscrite sur le clocher indique que celui-ci fut restauré ou reconstruit en 1702. Devant le perron se dresse un beau tilleul séculaire, hélas condamné par un champignon qui le ronge de l'intérieur.

La Chapelle Saint-André de Larny

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Cette chapelle romane est située au cœur du vieux hameau de Larny à 4 km au nord du village. Ancienne église d'origine romane accompagnée de son cimetière, elle a été restaurée par les soins des habitants du hameau. On peut y voir une statue de Vierge à l'enfant d'esprit bourguignon (XVème siècle).

La chapelle Notre-Dame-de-Lorette

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La chapelle, située dans le cimetière communal, a été entièrement restaurée à la fin des années 60, et décorée par des peintres naïfs locaux ; elle n'a conservé que l'encadrement original de sa porte d'entrée. On ne peut malheureusement pas voir le retable offert en 1601 par Jacques de Rébé, qui est déposé dans le presbytère.

La Mine de Verdy

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Elle fut découverte en 1890 et immédiatement exploitée pour la barytine. Elle est officiellement abandonnée en 39-40 pour épuisement du minerai.
​​​​​​​En 1985, des naturalistes de la FRAPNA ayant repéré dans les galeries des espèces de chauve-souris devenues rares, engagent un processus de protection : en 1990, la mine est classée en réserve naturelle volontaire. Elle est la plus petite réserve naturelle de France.
Des suivis sont effectués régulièrement mais le site n'est pas ouvert au public pour des raisons de sécurité.

La Maison Coche Barange / Mairie

Implantée dans un parc de 8250 m², la maison a été construite en 1930. Elle devient propriété de la famille de Madame Coche Barange en 1947.
La mairie y est aujourd'hui installée et le parc de la mairie est ouvert au public.

Souvenirs

La Mère Brazier (1865-1977)

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Eugénie Brazier ouvrit, dans les années 1930, un restaurant au Col de la luère. Tous les personnages en vue de l'époque, de Marlène Dietrich à Ali Khan en passant par Charles de Gaulle, vinrent déjeuner à sa table. En 1932, 2 étoiles du guide Michelin lui furent attribuées et, en 1933, on lui en décerna 3 aussi bien pour le Col de la Luère que pour la rue Royale à Lyon. Paul Bocuse fut son apprenti. Le restaurant ferma ses portes en 1974, date à laquelle la Mère Brazier prit sa retraite. Il fut alors vendu et transformé en habitation.

Geneviève Dumont (1943-1986)

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Formée à la peinture contemporaine à l'Ecole des Beaux-arts de Lyon, elle a obtenu en 1966 le prix Linossier. Après un séjour aux Etats-Unis en 1967, elle s'est orientée vers la sculpture et a remporté en 1979 le Grand Prix de la Critique. L'association Geneviève Dumont a été créée en 1994 à l'initiative de la famille et des amis de l'artiste, dans le but d'assurer l'entretien, la conservation et la mise en valeur de ses œuvres mais aussi de soutenir et d'encourager l'art contemporain, notamment en participant à la biennale d'art contemporain.